25 ans ça se fête
Pour souligner son 25e anniversaire, la SADC s'est engagée à planter une centaine d'arbres sur son territoire. Pour avoir des arbres, les organisations, les regroupements de citoyens, les municipalités, les écoles ou les centres de la petite enfance du territoire, peuvent remplir le formulaire Grille plantation d'arbres 2010 qui se trouve sur le site internet de la SADC dans la boîte à outils. La date limite pour envoyer le formulaire est le 12 mars.
jeudi 18 février 2010
L'IQAFF et les changements climatiques sur la forêt
Les chercheurs de l'institut québécois d'aménagement de la forêt feuillue (IQAFF) situé à Ripon et de l'Université du Québec en Outaouais (UQO) viennet d'obtenir un financement pour effectuer des recherches sur l'impact des changements climatiques sur la forêt.
mardi 9 février 2010
Débacle forestière
La crise forestière
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que toute l’industrie forestière canadienne est en crise. En simplifiant, on peut résumer l’historique de la débâcle forestière en 3 chocs successifs :
· Tout d’abord, les producteurs des pays émergeants (Chine, Brésil et Russie en tête) ont inondé le marché de produits à bas prix. Toutefois, ces produits ne sont pas tous de bonne qualité et les consommateurs reviennent de plus en plus vers leurs fournisseurs canadiens.
· Ensuite, il y a eu l’envolée de la valeur du dollar canadien. Un dollar fort conduit à une perte de compétitivité des producteurs et à une baisse de nos exportations. C’est à ce moment que les fermetures d’usines ont commencé.
· Et finalement, la crise immobilière américaine est venu donner le coup de grâce à notre industrie. En effet, le marché de la construction immobilière américaine était un grand consommateur de bois canadien. La crise économique qui s’en est suivi n’a fait qu’accroitre les difficultés de l’industrie.
Voici quelques statistiques;
. Entre 2000 et 2008, près de 25% des travailleurs en foresterie ont perdus leur emploi (soit 24 000 emplois).
. Entre 2000 et 2004, il y a eu une diminution marquée du bois coupé, soit un peu plus de 50%.
. Les exportations ont diminuées de 25%.
. La part de l’industrie forestière du PIB a diminué de 3 milliards de dollars.
. Le prix du bois a chuté de 34%.
. La production du papier et du carton a chuté de 11%. (1 million de tonnes de moins)
Y a-t-il des solutions pour faire renaitre la foresterie?
· On évalue à plus de 10 000 le nombre de produits et de sous-produits du bois.
À partir du bois, il est possible de faire des vêtements, des films, des moulages de plastique, des détergents, des peintures et des colles.
. Avec certaines huiles essentielles de résineux, on peut fabriquer du parfum, du shampooing, de la gomme à mâcher et des médicaments.
. Il faut arrêter de faire du 2x4 et du papier journal à bas prix parce que nous ne seront jamais capable de concurrencer les pays émergents dont les coûts de production et la masse salariale sont très bas. Il faut regarder ailleurs et innover. Il faut passer au niveau supérieur des produits du bois.
Pascal Audet
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que toute l’industrie forestière canadienne est en crise. En simplifiant, on peut résumer l’historique de la débâcle forestière en 3 chocs successifs :
· Tout d’abord, les producteurs des pays émergeants (Chine, Brésil et Russie en tête) ont inondé le marché de produits à bas prix. Toutefois, ces produits ne sont pas tous de bonne qualité et les consommateurs reviennent de plus en plus vers leurs fournisseurs canadiens.
· Ensuite, il y a eu l’envolée de la valeur du dollar canadien. Un dollar fort conduit à une perte de compétitivité des producteurs et à une baisse de nos exportations. C’est à ce moment que les fermetures d’usines ont commencé.
· Et finalement, la crise immobilière américaine est venu donner le coup de grâce à notre industrie. En effet, le marché de la construction immobilière américaine était un grand consommateur de bois canadien. La crise économique qui s’en est suivi n’a fait qu’accroitre les difficultés de l’industrie.
Voici quelques statistiques;
. Entre 2000 et 2008, près de 25% des travailleurs en foresterie ont perdus leur emploi (soit 24 000 emplois).
. Entre 2000 et 2004, il y a eu une diminution marquée du bois coupé, soit un peu plus de 50%.
. Les exportations ont diminuées de 25%.
. La part de l’industrie forestière du PIB a diminué de 3 milliards de dollars.
. Le prix du bois a chuté de 34%.
. La production du papier et du carton a chuté de 11%. (1 million de tonnes de moins)
Y a-t-il des solutions pour faire renaitre la foresterie?
· On évalue à plus de 10 000 le nombre de produits et de sous-produits du bois.
À partir du bois, il est possible de faire des vêtements, des films, des moulages de plastique, des détergents, des peintures et des colles.
. Avec certaines huiles essentielles de résineux, on peut fabriquer du parfum, du shampooing, de la gomme à mâcher et des médicaments.
. Il faut arrêter de faire du 2x4 et du papier journal à bas prix parce que nous ne seront jamais capable de concurrencer les pays émergents dont les coûts de production et la masse salariale sont très bas. Il faut regarder ailleurs et innover. Il faut passer au niveau supérieur des produits du bois.
Pascal Audet
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